Par
ailleurs, ce monde étrange souvent sur certains aspects de la
psychologie quotidienne que ne néglige pas le regard du peintre.
Dans "Le pot-de-vin", un marché difficile oppose une
mégère cupide (véritable Célestine de
Fernando de ROJAS), à l'homme hésitant. L'enjeu en est la
merveilleuse perruche orangée et le pot-de-vin un flacon de
Tavel. De même, " Le tentateur", avec la mollissante près de céder et la rouée qui supervise l'opération et, plus avant encore "L'éminence grise"
où le coq, dramatiquement traqué, risque de se faire
engluer les plumes par le conseiller retors. Toutes situations que nous
connaissons, exprimées dans la plus totale acuité. Les
personnages du "Tentateur" et de "L'éminence grise" sont d'une
criante vérité et nous nous souvenons de las avoir
quelque jour côtoyés.