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C'est
alors qu'il nous incite à faire des expériences de
"peinture automatique" et lui-même peint un "Combat de Walkyries"
cité plus haut. En tout, ceci est le germe de son
évolution future. Il prend conscience qu'un langage pictural
autre que celui de la simple figuration est possible.
Il peint quatre grandes toiles ayant pour même thème la
vasque des trois Grâces au parc Saint-Pierre de Calais, vue aux
quatre saisons. La ligne s'affirme et, par un dessin plus libre,
exprime avec plus d'acuité, le caractère du cadre et des
personnages qui y circulent: bonnes d'enfants, un couple, des
militaires et des flâneurs. Le parti de la couleur est plus franc
: vert vif et gris pour le printemps, vert foncé et rouge pour
l'été, orangé et noir pour l'automne, brun et gris
pour l'hiver. Déjà, il commence à maîtriser
l'orchestration de la couleur; celle-ci ne "colorie" plus une forme
mais, posée en à-plat, elle joue pour elle-même et
devient modalité de la forme.
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